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BMO Fonds mondial d’actions, Série FNB Active (symbole : BGEQ)

Une vue d’ensemble fondée sur les perspectives sectorielles

18 avr. 2024
  • Directeurs de portefeuille chevronnés et primés1 dont l’équipe suit un processus sectoriel
  • Les meilleures idées de chaque secteur réunies en un portefeuille d’actions mondiales
  • Un fonds d’actions mondiales de base qui intègre des perspectives macroéconomiques

Changements apportés au portefeuille :

  • Le portefeuille surpondère les secteurs de l’industrie, de la consommation discrétionnaire, des services financiers et des technologies de l’information, et sous-pondère ceux des matières premières, des services de communications, des biens de consommation de base et de l’énergie.
  • En mars, nous avons accru notre pondération cible des technologies de l’information et de la consommation discrétionnaire, et réduit celle des communications, de l’industrie et des biens de consommation de base.
  • La sélection des titres dans les secteurs des services financiers, de la consommation discrétionnaire et de l’industrie a contribué au rendement en mars, tandis que celle dans les secteurs des matières premières et des technologies de l’information a été légèrement négative.
  • Le modèle sectoriel unique de gestion de portefeuille d’actions mondiales nous permet d’agir rapidement lorsque les conditions macro ou microéconomiques changent.

Prévisions pour les actions mondiales :

  • Vue à 3 000 mètres d’altitude, l’économie semble en assez bonne santé. Mais il faut savoir que de plus en plus de signes de faiblesse économique sous-jacente pointent à l’horizon.
  • Trois indicateurs ressortent plus particulièrement. Le premier est le ralentissement du taux de démission. Cela veut généralement dire que les gens estiment que s’ils quittent leur emploi actuel, ils auront du mal à en trouver un autre. Le deuxième est le recul du nombre d’emplois disponibles. Et le troisième est le bénéfice des sociétés. Lululemon est un bon exemple : ses piètres résultats reflètent le fléchissement de la demande, les dépenses se déplacent graduellement de la consommation discrétionnaire à la consommation courante. Il va sans dire que Lululemon ne fait pas partie de la même catégorie que les détaillants haut de gamme comme Louis Vuitton, mais ses récents déboires montrent néanmoins que les consommateurs réduisent peu à peu leurs achats discrétionnaires.
  • En ce qui concerne les actions, nous nous fions au principe qu’il ne sert à rien de réparer ce qui n’est pas cassé. Une statistique récente tombe sans l’ombre d’un doute dans la catégorie « prenons garde à nos désirs » : si l’on analyse les données de l’indice S&P 500 depuis les années 1970, une pause des taux d’intérêt – l’étape où nous en sommes aujourd’hui – est généralement de loin préférable à un cycle de compression. Un tel cycle dure en moyenne 200 jours de plus, en plus d’être associé à un recul du marché de 23 %. Autrement dit, n’ayez pas peur de la pause, mais de la baisse initiale. Une lassitude à l’égard des « sommets inégalés » est aussi un phénomène répandu et à l’instar de notre réaction à la récente tempête de neige d’avril, on observe un certain ras-le-bol.
  • Les facteurs favorables à l’origine des gains cette année demeurent solides. L’économie américaine s’est redressée sept trimestres de suite après avoir enregistré une croissance plus forte que prévu. Ce contexte a donné de l’élan aux bénéfices, une tendance qui devrait se maintenir, et c’est ce dont les actions ont besoin pour protéger ou accroître leurs valorisations. Bref, l’économie américaine fait son travail : la croissance des bénéfices déborde maintenant des technologies (même si ces dernières dominent encore le marché). Les bénéfices dans leur ensemble commençant à s’améliorer, nous avons réparti nos placements. Une mise en garde : nous nous en tenons majoritairement aux grandes capitalisations. Nous nous méfions encore de beaucoup des sociétés à petite capitalisation à cause de l’augmentation du fardeau de la dette et des frais d’intérêt.

Placements vedettes : Groupe BAWAG (VIE - BG)

BAWAG Group est l’une des banques européennes préférées de nos équipes financières depuis le PAPE de la société en octobre 2017 et se classe actuellement parmi les dix principaux placements de BMO Fonds mondial d’actions.

La banque est l’une des plus rentables et efficientes en Europe, chef de file de la production de capital interne, avec un rendement des capitaux propres corporels de 25 % en 2023. Bien qu’elle soit l’une des banques les plus rentables en Europe, l’action a tendance à se négocier à une valorisation extrêmement faible, ce qui a facilité d’excellentes activités de rachat.

La banque sert 2,1 millions de clients dans son marché national, l’Autriche, en mettant fortement l’accent sur les services bancaires de détail et aux PME en Allemagne, Autriche, Suisse et aux Pays-Bas, ainsi qu’en Europe de l’Ouest. La société prête également aux États-Unis de façon opportuniste. Les occasions de croissance interne des prêts ont été limitées en Europe au cours des dernières années, mais la banque a extrêmement bien utilisé le capital au moyen de nombreuses acquisitions ponctuelles fructueuses, de rachats d’actions opportuns et d’un ratio de distribution de dividendes élevé.

La société a récemment annoncé l’acquisition relutive de Knab, une petite banque en ligne aux Pays-Bas qui ajoutera jusqu’à 400 000 clients. Nous devrions recevoir un dividende de 5 euros par action en avril 2024, alors que le cours de l’action a commencé l’année à environ 48 euros.

Transactions importantes ce mois-ci

  • Ventes : Visa, MetLife, HCA Healthcare, Boeing et ON Semi
  • Achats : NextEra, Cenovus, Merck, Everest Group, Intuitive Surgical et Salesforce

Les titres du portefeuille peuvent changer sans préavis et ne représentent qu’un faible pourcentage des titres en portefeuille. Ces renseignements ne constituent pas une recommandation d’achat ou de vente d’un titre particulier.

Répartition sectorielle : Au 31 mars 2024

Répartition sectorielle : Au 31 mars 2024
* Au 31 mars 2024. Indice de référence : indice RG MSCI Monde ($ CA)


Aperçu sectoriel

Secteur

Points de vue/​commentaires du directeur de portefeuille

Technologies de l’information
(Malcolm White, Jeremy Yeung, Marco Iaboni et Adriana Buduru)

Les technologies ont surpassé l’ensemble du marché en mars; le secteur des semi- conducteurs, du matériel informatique, des réseaux et des logiciels a poursuivi sa divergence. La surperformance du secteur des semi-conducteurs continue d’être attribuable à l’optimisme à l’égard de l’IA générative, couronnée par l’attention considérable accordée à la GTC de Nvidia . L’humeur dans le secteur des logiciels demeure plus négative, à cause 1) des obstacles macroéconomiques persistants liés à la demande des clients et 2) des facteurs favorables à la monétisation de l’IA générative qui sont repoussés en 2025 malgré les attentes.

Services financiers
(John Hadwen, Goshen Benzaquen et Kyle Mendyk)

L’indice MSCI Monde Services financiers a inscrit un rendement de 5 % en mars et a maintenant progressé de 10,6 % depuis le début de l’année en dollar américain. Le rendement a été globalement positif par région, à l’exception de Hong Kong, où la confiance reste faible. Les banques européennes et américaines ont figuré parmi les plus performantes. Nous demeurons très optimistes pour le secteur, car les valorisations relatives restent très favorables. Cependant, après un solide rendement depuis le début de l’année, nous nous attendons à ce que certains des titres plus faciles à détenir et plus confortables, comme JP Morgan, stagnent à cause de valorisations absolues plus élevées. Nous nous attendons à ce que les flux se dirigent vers les banques régionales si le contexte macroéconomique reste favorable.

Santé
(Jeff Elliott et Carmen Tang)

Le secteur de la santé a fait moins bien que l’ensemble du marché en mars. Sur le plan sous-sectoriel, les établissements de santé demeurent le segment le plus performant de la santé en raison du volume élevé d’interventions, des tendances positives en matière de remboursement et de l’assouplissement des contraintes de main-d’œuvre. À l’inverse, la hausse de l’utilisation a été l’un des facteurs défavorables au secteur des soins gérés. Les petites capitalisations biotechnologiques représentées par le XBI ont inversé leur remontée de février et ont été le sous-secteur le moins performant en mars. La sous-performance du XBI est attribuable au manque d’appétit pour la détention de risque dans les événements de fluctuation des cours, au caractère saisonnier de mars et à la hausse des taux d’intérêt. Dans l’ensemble, nous avons une vision équilibrée de la santé en 2024 et nous continuons de privilégier les sociétés de qualité dont les données fondamentales sont solides.

Consommation discrétionnaire
(Ashley Bussin, Alex Payne et Nick Cevallos)
Le secteur de la consommation discrétionnaire a été à la traîne de l’ensemble du marché en mars, à cause de la faiblesse du sous-secteur des textiles et des vêtements après les résultats décevants de Nike et de Lululemon. Dans l’ensemble, les dépenses restent résilientes, les consommateurs continuant de privilégier les dépenses pour des services au détriment des biens. Cependant, tout indique que les consommateurs à faible revenu réduisent leurs dépenses, l’épargne étant épuisée et les coûts, comme ceux de l’essence, continuant d’augmenter.
Industrie
(Massimo Bonansinga, Janice Wong et Alex Yang)

Le secteur de l’industrie a adopté une position neutre en mars, tandis que les actions japonaises se sont très bien comportées. Le secteur de la machinerie s’est amélioré par rapport à son creux, tout comme les secteurs de l’aérospatiale et de la défense Celui des transports est resté à la traîne, tandis que la construction a été légèrement positive. De plus, l’assouplissement des données comparatives, la résilience des prix et la visibilité relative offerte par les projets de loi de relance, la transition énergétique et les délocalisations dans des pays proches offrent une solide base de soutien.

Biens de consommation de base
(Ashley Bussin, Alex Payne et Nick Cevallos)

Les biens de consommation de base ont inscrit un rendement largement conforme à celui du marché en mars, le marché ayant digéré la probabilité accrue de réductions de taux moindres en 2024. Bien que la croissance du chiffre d’affaires et l’expansion des marges restent plus élevées dans les sociétés qui ont une meilleure exposition aux catégories et aux régions, l’orientation défensive de mars a favorisé l’alimentation au détriment des produits de soins personnels et du commerce de détail.

Services de communications
(Malcolm White, Jeremy Yeung, Marco Iaboni et Adriana Buduru)
Les services de communication ont surpassé l’ensemble du marché en mars, en particulier grâce à l’amélioration de la confiance à l’égard d’Alphabet et à la vigueur des médias et du divertissement. Internet profite des facteurs favorables suivants : (1) une reprise de la demande publicitaire supérieure aux attentes, (2) des applications d’IA générative permettant aux publicitaires d’avoir des outils plus productifs et (3) l’intégration du commerce électronique aux médias sociaux. Nous continuons de voir une divergence dans le rendement entre l’Internet, petites et moyennes capitalisations et l’Internet, grandes capitalisations, l’optimisme à l’égard du premier restant faible après les bénéfices du quatrième trimestre de 2023. Les consommateurs continuent de dépenser pour les services, car ils accordent de l’importance à la commodité, ce qui favorise le covoiturage et la livraison. Au sein du secteur des médias et du divertissement, la récente vigueur est attribuable aux fusions et acquisitions potentielles, à l’activisme des actionnaires, aux hausses de prix et à l’accent mis sur la rentabilité. Les sociétés de télécommunications sont plus attrayantes à ces niveaux de valorisations, mais nous les préférons dans un contexte plus défensif.
Énergie (Hoa Hong et Hannah Ou)Le secteur de l’énergie rattrapent le cours des produits de base ce mois-ci, en surpassant le prix du pétrole et l’indice dans son ensemble en mars. La forte demande et les tensions politiques accrues causées par les attaques contre les raffineries de pétrole russes et les représailles contre les infrastructures ukrainiennes ont également soutenu le complexe énergétique.
Matières premières (Hoa Hong et Hannah Ou)Les prix des métaux ont connu une divergence importante ce mois-ci. Le minerai de fer, qui est plus étroitement associé au marché chinois de l’habitation, a chuté de près de 20 % ce mois-ci, tandis que les prix du cuivre ont grimpé. La banque centrale américaine a reconnu que l’inflation avait atteint son sommet pour ce cycle et a laissé entendre qu’une réduction des taux débuterait en 2024, ce qui devrait soutenir la demande pour les produits de base sensibles aux taux d’intérêt.

Services publics (Massimo Bonansinga, Janice Wong et Alex Yang

Les services publics se sont légèrement redressés en mars, malgré la probabilité de plus en plus faible que la Fed commence à réduire les taux à court terme. Les taux des obligations américaines à 10 ans continuent d’augmenter, et la vigueur des secteurs comme les technologies de l’information ne crée pas le contexte approprié pour que les services publics dégagent des rendements supérieurs. Les producteurs d’électricité indépendants se sont très bien comportés aux États-Unis, où la résilience de l’économie et le potentiel de hausse des centres de données ont entraîné des attentes de prix de l’électricité fermes dans un contexte de croissance de la charge. L’Europe a été beaucoup plus faible et la faiblesse des prix de l’électricité a de nouveau entraîné un rendement inférieur des énergies renouvelables.

Immobilier (Kate MacDonald et Hussam Maqbool)

Les FPI mondiales ont surpassé les indices élargis en mars, alors que les données économiques sont demeurées résilientes et que les taux des obligations à 10 ans ont légèrement baissé, les obligations américaines à 10 ans atteignant 4,20 % à la fin du mois, en baisse de 5 pdb de façon séquentielle. Tous les types de propriétés, à l’exception des centres de données, ont inscrit des rendements positifs en mars, les FPI diversifiées, de l’entreposage libre-service et résidentielles multifamiliales menant le groupe. Les mises à jour sur les activités d’exploitation et les discussions avec les équipes de direction lors d’une conférence clé du secteur en mars ont été généralement positives.
EspècesNotre portefeuille est entièrement investi, à l’exception d’une pondération en espèces d’environ 1 % aux fins de liquidité.


1 Source : TopGun Investment Minds Platinum Class winners 2022/2023 – Gagnantes de la catégorie platine : Hoa Hong et Kate MacDonald. La catégorie Platine est décernée aux personnes qui ont été désignées « TopGun » pendant quatre années consécutives.

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