Quatre idées d’opérations réalisables pour faire suite à un budget fédéral canadien potentiellement déterminant
18 nov. 2025Sommaire
- Le dernier budget du Canada marque un virage majeur vers la croissance à long terme, grâce à des dépenses en infrastructures de 115 milliards de dollars canadiens ainsi qu’à des affectations importantes pour la défense et le logement. Parallèlement à ces investissements, le gouvernement fédéral encourage la participation du secteur privé en simplifiant la réglementation et en instaurant des incitatifs fiscaux.
- Même si les déficits devaient augmenter au cours des prochaines années, l’offre en obligations du gouvernement du Canada (GdC) devrait rester conforme aux prévisions pour l’année en cours et être inférieure au rythme des émissions de cette année pour le prochain exercice.
- Si les choses se déroulent comme prévu, les investisseurs devraient surveiller l’évolution de plusieurs secteurs pour s’assurer de dégager des rendements supérieurs. En effet, les principales stratégies de FNB englobent les infrastructures (BGIF, ZGI), l’industrie et l’énergie (ZIN, ZEO, ZUT), les banques (ZEB, ZWB) et les obligations d’État (ZGB, ZFL).
Nous reconnaissons que, lorsque nous étions stratèges macroéconomiques sur les marchés, nous redoutions généralement le dépôt du budget canadien. La plupart du temps, il nous fallait rester tard le soir pour passer au travers des pages de prévisions biaisées, d’hypothèses généreuses et de stratégies de gestion de la dette afin d’être prêts à prendre rapidement des décisions et à formuler des recommandations de négociation pour les clients et nos pupitres de négociation. Malheureusement pour nous, la plupart des budgets se sont succédé sans susciter grand intérêt.
Mais aujourd’hui? Les occasions à court terme ne nous préoccupent pas trop. Ce sont plutôt les répercussions sur les prochains trimestres et sur les prochaines années qui nous préoccupent. De ce point de vue, il s’agit possiblement du dépôt de budget le plus transformateur depuis des années.
Près de deux semaines se sont écoulées depuis le dépôt du budget. Les stratèges aux yeux cernés ont donc eu amplement le temps de réfléchir aux points saillants et à ce qu’ils signifient pour nos lecteurs. Vous trouverez ci-dessous une explication des quatre points les plus pertinents pour le marché et de la façon d’en tirer parti avec notre gamme de FNB :
i.) Les dépenses en infrastructures, en défense et pour le logement sont au cœur des préoccupations – Comme prévu, le gouvernement fédéral s’engage à dépenser beaucoup d’argent sur une courte période (115 milliards de dollars canadiens sur cinq ans) pour construire d’importantes infrastructures nationales. En fait, la semaine dernière, nous avons reçu des précisions sur six grands projets que le premier ministre Carney recommande d’accélérer par l’intermédiaire du Bureau des grands projets.
Dans les secteurs de la défense et du logement, le budget propose des dépenses nettes de 59 milliards de dollars et de 13 milliards de dollars respectivement au cours des cinq prochaines années (le dernier montant étant également renforcé par des réductions de la TPS pour les acheteurs d’une première maison admissibles). Rien de tout cela n’était inattendu, et les montants semblent conformes à la plupart des projections.
Bien entendu, grâce à diverses améliorations de l’efficience réglementaire et d’incitatifs fiscaux (voir le point ii.) ci-dessous), le gouvernement fédéral espère obtenir une solide participation du secteur privé. Cela devrait être avantageux pour les fonds qui suivent les sociétés des secteurs de la défense et des infrastructures. Voici donc nos meilleurs choix pour les fonds les mieux placés :
- BGIF (BMO Fonds d’infrastructures mondiales (série FNB active) + ZGI (FINB BMO Infrastructures mondiales)
Une partie importante de ce plan consiste en des incitatifs fiscaux qui permettent la passation en charges immédiate de la machinerie et du matériel utilisés dans la fabrication, le traitement et l’énergie propre (y compris les installations de GNL à faible teneur en carbone). De plus, les plans de déduction pour amortissement (DPA) accéléré permettront la passation en charges immédiate des actifs qui améliorent la productivité et des dépenses en immobilisations pour la recherche scientifique et le développement expérimental. Le bureau du premier ministre s’attend à ce que le taux effectif marginal d’imposition au Canada soit ainsi ramené à 13,2 %, ce qui est nettement inférieur au taux moyen de l’OCDE.
Il est tentant de dire que ce plan devrait profiter aux secteurs comme l’industrie, les matières premières, l’énergie et les technologies, mais les avantages attendus ne semblent pas si importants (environ 1,5 milliard de dollars sur quatre ans). De plus, la réalité est toujours qu’une hausse de l’investissement intérieur nécessitera un contexte économique plus stable qui permettra aux entreprises de planifier d’importants projets de dépenses en immobilisations pour les prochaines années.
En effet, une plus grande clarté sur les relations commerciales entre le Canada et les États-Unis contribuera grandement à faire en sorte que les dépenses du secteur privé reprennent comme prévu. Le cas advenant qu’il y ait des éclaircissements, il faudra s’attendre à ce que cela soutienne des fonds suivants :
Une croissance supplémentaire des portefeuilles de prêts ainsi que des occasions potentielles pour le gouvernement fédéral de travailler avec les divisions des marchés financiers sur le déploiement des capitaux devraient être positives pour les banques canadiennes. Cette mesure devrait être avantageuse pour :
L’insuffisance de la croissance de l’offre de coupons devrait alimenter une tendance à l’aplatissement de la courbe des taux des obligations libellées en dollars canadiens. Dans une certaine mesure, le risque clé que nous guettions sur le segment long de la courbe des taux depuis un certain temps déjà est éliminé.
Du point de vue tactique, cela favorise la durée et l’exposition générale aux obligations d’État :
Performance (%)
| Ticker | Year-to-date | 1- month | 3- month | 6- month | 1-year | 3-year | 5-year | 10-year | Since inception | Inception date |
| ZEB | 30,94% | 2,66% | 15,69% | 32,8% | 36,5% | 21,07% | 21,51% | 13,6% | 12,37% | 10/20/2009 |
| ZWB | 23,94% | 2,57% | 12,98% | 25,99% | 28,72% | 15,8% | 15,98% | 10,35% | 9,67% | 1/28/2011 |
| ZGB | 3,15% | 0,68% | 3,09% | 1,84% | 3,92% | 4,39% | -0,68% | — | 1,64% | 3/2/2018 |
| ZFL | -1,07% | 0,94% | 3,99% | -0,91% | -1,57% | 1,64% | -5,92% | -0,41% | 2,11% | 5/19/2010 |
| ZUT | 24,72% | 6,84% | 9,78% | 17,96% | 25,94% | 8,89% | 7,58% | 10,61% | 8,34% | 1/19/2010 |
| ZGI | 2,79% | -3,24% | 0,17% | -0,28% | 5,05% | 9,38% | 11,6% | 8,01% | 11,24% | 1/19/2010 |
| ZEO | 9,92% | -2,7% | 4,48% | 15,17% | 9,63% | 10,58% | 32,71% | 7,36% | 2,5% | 10/20/2009 |
| ZIN | 16,43% | 4,9% | 8,64% | 32,44% | 22,45% | 17,63% | 16,58% | 12,21% | 11,68% | 11/14/2012 |
| BGIF | 15,16% | 0,14% | 4,47% | 9,55% | 16,6% | — | — | — | 17,31% | 6/27/2023 |
Bloomberg, as of October 31, 2025.
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Les distributions en espèces, le cas échéant, sur les parts d’un FNB BMO (autres que les parts de catégorie Accumulation ou les parts assujetties à un régime de réinvestissement des distributions) devraient être payées principalement à partir de dividendes ou de distributions, et autres revenus ou gains, reçus par le FNB BMO, moins les dépenses du FNB BMO, mais peuvent également comprendre des montants non imposables, dont des remboursements de capital, qui peuvent être versés à l’entière discrétion du gestionnaire. Dans la mesure où les dépenses d’un FNB BMO dépassent le revenu qu’il génère au cours d’un mois, d’un trimestre ou d’une année, selon le cas, il n’est pas prévu qu’une distribution mensuelle, trimestrielle ou annuelle soit versée. Les distributions, le cas échéant, à l’égard des parts de catégorie Accumulation du FINB BMO obligations de sociétés à court terme, du FINB BMO obligations fédérales à court terme, du FINB BMO obligations provinciales à court terme, du FNB BMO obligations à très court terme et du FNB BMO obligations américaines à très court terme seront automatiquement réinvesties dans des parts additionnelles du FNB BMO pertinent. Après chaque distribution, le nombre de parts de catégorie Accumulation du FNB BMO pertinent sera immédiatement consolidé de manière à ce que le nombre de parts de catégorie Accumulation en circulation du FNB BMO pertinent soit le même que le nombre de parts de catégorie Accumulation en circulation avant la distribution. Les porteurs de parts non-résidents peuvent voir le nombre de titres réduit en raison de la retenue d’impôt. Certains FNB BMO ont adopté un plan de réinvestissement des distributions, qui prévoit qu’un porteur de parts peut choisir de réinvestir automatiquement toutes les distributions en espèces versées sur les parts qu’il détient en parts additionnelles du FNB BMO pertinent, conformément aux modalités du programme de réinvestissement des distributions. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez la politique de distribution dans le prospectus des FNB BMO.
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