La diversification, moteur de croissance : Malgré la croissance des prêts la plus lente des dernières décennies, les banques canadiennes ont enregistré une croissance de leurs revenus de près de 10 %, les revenus autres que d’intérêts (de négociation et de services rémunérés) représentant maintenant 54 % des revenus totaux.
Rendement de base mixte et perspectives prudentes : Les marchés des capitaux et la gestion de patrimoine ont été solides, tandis que les prêts traditionnels ont été à la traîne; les banques demeurent prudentes à l’égard du risque de crédit, et elles augmentent les provisions pour les prêts non douteux.
Répercussions sur les valorisations et la stratégie : De solides assises financières soutiennent les dividendes et les rachats, ce qui justifie une exposition au bêta équipondéré comme le ZEB. Pour ceux qui ont des préoccupations liées aux valorisations, nous suggérons des stratégies d’options d’achat couvertes comme le ZWB afin de stabiliser les rendements et de limiter la volatilité.
Bipan Rai
Chef, Stratégies de FNB et de solutions structurées
Bipan Rai s’est joint à BMO Gestion mondiale d’actifs en 2024 et est actuellement chef, Stratégies de FNB, poste où il effectue des recherches stratégiques pour l’équipe FNB et solutions structurées Il est tenu en haute estime pour ses perspectives macroéconomiques ainsi que sa connaissance de la structure des marchés dans diverses catégories d’actif. Bipan se concentre sur la recherche macroéconomique fondamentale et les répercussions sur le marché des FNB. Il analyse également les politiques économiques, monétaires et budgétaires, et suit l’évolution des contextes de financement et de liquidité. Avant de se joindre à BMO Gestion mondiale d’actifs, il a travaillé 13 ans en tant que stratège de premier ordre au sein d’un important courtier canadien. Il a remporté plusieurs prix pour ses recherches dans diverses publications (Greenwich Survey, Bloomberg) et est fréquemment invité par des médias d’affaires mondiaux (BNN/Bloomberg, CNBC, WSJ). Bipan est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de la Martin Munro School of Business de l’Université York et d’un baccalauréat en ingénierie (aérospatiale) de l’Université Toronto Metropolitan.
Actuel Idées de négociation
Le dernier budget du Canada marque un virage majeur vers la croissance à long terme, grâce à des dépenses en infrastructures de 115 milliards de dollars canadiens ainsi qu’à des affectations importantes pour la défense et le logement. Parallèlement à ces investissements, le gouvernement fédéral encourage la participation du secteur privé en simplifiant la réglementation et en instaurant des incitatifs fiscaux.
La demande pour l’or, valeur refuge, a été très forte en 2025, alors que les banques centrales mondiales et les investisseurs en général demeurent optimistes. Pourtant, ce métal précieux fait partie d’un ensemble plus large de produits de base qui présente plusieurs avantages pouvant profiter aux portefeuilles des clients.
Bien que, jusqu’à présent, l’année a été difficile pour les titres de qualité, nous nous attendons à ce qu’ils génèrent de bons résultats pour la suite. Cette situation s’explique en grande partie par l’évolution du contexte macroéconomique favorisant les sociétés affichant des bénéfices stables, une politique monétaire toujours restrictive de la Fed et une exposition à l’IA.
Actuel Balados
A variety of factors, from positive correlations between stocks and bonds to improving access via new products and fund structures, have made alternative asset classes increasingly important considerations in allocation decisions. John de Goey, author and portfolio manager at Designed Wealth Management, joins Bipan to discuss his approach to alternatives, and the future of alts in Canadian portfolios. This podcast was recorded live on December 16, 2025.
With attention turning toward capital allocation decisions for next year, Bipan is joined by BMO Global Asset Management CIO Sadiq Adatia to examine key themes poised to shape financial markets, as well as sectors and geographies that could benefit from a constructive macro backdrop or specific strengths. This podcast was recorded live on December 11, 2025.
With the final weeks of trading for 2025 underway, Bipan surveys some key data points shaping markets through year-end and into 2026, while diving into two sectors with tailwinds that could benefit investors through next year. This podcast was recorded live on December 2, 2025.
Hundreds of billions of dollars have been allocated to building out compute capacity in recent months — with hundreds of billions more to come next year. Bipan is joined by Malcolm White, BMO Global Asset Management portfolio manager to discuss sector expectations for 2026 and beyond. This podcast was record live on November 25, 2025.
The AI capex boom is helping spur equity valuations higher, but prompting worries about a potentially painful market correction. Brent Joyce of BMO Private Wealth, joins Bipan to discuss why this cycle truly is different, as well as the outlook for earnings through next year. This podcast was record live on October 23, 2025.
Former Bank of Canada Governor Stephen Poloz joins Bipan to discuss the implications of the fourth industrial revolution now underway, and how Canadian policymakers can respond to seismic shifts to the economy. This podcast was recorded live on October 16, 2025. This podcast was recorded live on October 16, 2025.
A surprisingly hardline stance from Beijing on rare earths exports combined with Trump’s renewed threat of steep import tariffs has swiftly thrust global trade tensions back to the forefront for markets. TD Cowen’s Chris Krueger joins Bipan to discuss where the renewed trade war could go from here — amid an ongoing U.S. government shutdown that could go on for weeks or more. This podcast was recorded live on October 14, 2025.
Central banks have been the biggest source of demand for bullion in recent years, however, that is shifting as new entrants alter the balance of power. Daniel Ghali of TD Securities joins Bipan to discuss current market dynamics, as well as the outlook for silver and other metals. This episode was recorded live on September 30, 2025.
Slack is building in multiple areas of the Canadian economy, while immigration trends that were supporting growth are now reversing. Robert Kavcic, senior economist with BMO Capital Markets joins Bipan to explore the macro themes impacting inflation, the housing market and broader economic backdrop now through next year. This podcast was recorded live on September 22, 2025.
A new floor price for world oil prices as well as rising forecasts for gold are two among many implications traders are weighing as tensions simmer between Iran, Israel as well as the United States. Bipan is joined by TD Securities strategist Daniel Ghali to discuss what impact the conflict has had on commodity and energy price expectations. This podcast was recorded live on June 24, 2025.
Gold prices have skyrocketed as investors both big and small have poured into the precious metal seeking its relative stability amid ongoing trade uncertainty and market risks. Daniel Ghali, director, commodities strategy at TD Securities joins Bipan Rai, director of ETF strategy for BMO ETFs to discuss who’s behind gold’s big moves and where prices could go as the year progresses. This episode was recorded live on April 8, 2025.
As a shifting economic backdrop fans recession fears in the U.S., is a soft landing still on the table? In this episode, ETF Strategist Bipan Rai, and your host, Erika Toth, analyze the market outlook. They also discuss our third quarter investment strategy reports and portfolio construction across asset classes. Erika Toth is a Director of Institutional and Advisory for Eastern Canada at BMO Global Asset Management (BMO GAM). She is joined on the podcast by Bipan Rai, Head of ETF Strategy, at BMO GAM. The episode was recorded live on Wednesday, August 28, 2024.
Le point sur le rendement et la stratégie
Dans notre premier portefeuille « fiscalement avantageux », nous suivons le même raisonnement fondamental que celui de notre « portefeuille équilibré », avec quelques avertissements.
Tout d’abord, nous priorisons le gain en capital plutôt que le revenu. Cela signifie qu’une attention accrue est donnée aux obligations à escomptes en ce qui a trait aux titres à revenu fixe, sans que nous négligions les produits à duration moindre.
Par exemple, nous avons supprimé le fonds ZBI et l’avons remplacé par le fonds ZCDB (FNB BMO obligations à escompte de sociétés) avec une pondération plus faible.
Nous augmentons également le poids du fonds ZDB dans ce portefeuille à 10 % (contre 5 % dans notre fonds équilibré). Deuxièmement, nous donnons la priorité aux titres sous-jacents canadiens et américains plutôt qu’aux placements internationaux. Cela signifie un poids plus important pour les expositions de base dans les fonds ZCN et ZUQ. Parallèlement, nous supprimons les fonds ZIQ et ZEM.
En ce qui concerne les expositions tactiques, nous avons opté pour une stratégie d’options d’achat couvertes de technologie ZWT (FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de technologie) ainsi que pour une stratégie d’options d’achat couvertes de services aux collectivités ZWU (FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de services aux collectivités). Tous deux nous permettent de percevoir des revenus fiscalement avantageux dans des secteurs qui, selon nous, devraient continuer à être performants.
En outre, les deux stratégies susmentionnées contribueront à compenser le revenu relativement plus faible qui découle de l’utilisation de FNB d’obligations à escompte pour les titres à revenu fixe.
Nous supprimons également notre exposition au ZGI (FINB BMO infrastructures mondiales) et la réattribuons au ZLSC (FNB BMO d’actions canadiennes à positions acheteur et vendeur).
Dans l’édition du T3 du présent rapport, nous étions plus optimistes quant à nos perspectives pour le marché obligataire américain par rapport au marché canadien. Cela rendait compte de notre opinion à l’époque selon laquelle le marché sous-estimait le risque de baisse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) à l’automne, alors que la Banque du Canada (BdC) était probablement à la fin de son cycle.
Trois mois plus tard, cette prévision s’est largement confirmée. Les taux américains ont surperformé, les écarts entre le dollar canadien (CAD) et le dollar américain (USD) s’étant fortement resserrés sur l’ensemble de la courbe.
La conjoncture économique américaine est actuellement le théâtre d’une profonde contradiction entre la perception et la réalité. À bien des égards, cela nous rappelle le cadre du célèbre film La Matrice, sorti en 1999 (petit avertissement pour ceux qui ne l’ont pas vu : passez au paragraphe suivant). Dans ce film, le monde dans lequel se réveille le protagoniste est une réalité simulée alimentée par un moteur que la plupart des gens ne voient pas. Cette dynamique du « moteur invisible » nous aide à concilier l’incohérence entre le discours dominant portant sur la fragilité de l’économie américaine et les données récentes qui en démontrent la résilience.
Malgré la reprise du risque global au cours des derniers mois, le problème sous-jacent demeure le même. L’intégration du commerce mondial qui dure depuis des décennies – avec les États-Unis à l’épicentre – a été perturbée de façon permanente. Et à moins d’un renversement complet des décisions de l’administration Trump, le régime actuel de barrières commerciales plus élevées devrait perdurer.
De plus, nous semblons également en être aux premiers stades d’une situation plus funeste : une guerre des capitaux. Alors que les membres du Congrès adoptent le projet de loi « One Big, Beautiful Bill », une disposition comme celle de l’article 899, même si elle est exclue, devrait rappeler aux investisseurs non américains que les investissements étrangers sont moins bienvenus qu’ils ne l’étaient dans le passé.
À mesure qu’évolue le paradigme du commerce mondial, les pays réévaluent les anciennes configurations économiques.
Il faut se rappeler que puisque les États-Unis s’écartent du libre-échange, les économies des marchés développés peuvent maintenant s’attendre à ce que la contribution du commerce net à la croissance économique diminue au cours des prochaines années. En effet, ces mêmes économies devront maintenant choisir une nouvelle voie, car le degré d’accès aux marchés américains a radicalement changé.
Sectoriels/FNB à marchandise
Au cours du dernier mois, la tendance sectorielle clé a été la déconsidération des titres cycliques au profit des titres défensifs. Cela a pu s’observer concrètement dans les résultats du secteur de la santé (en hausse de plus de 9 % en novembre) par rapport à ceux des technologies (en baisse de 4,4 %). Nous continuons de surpondérer la santé, mais soulignons aussi que d’autres secteurs qui affichent un profil de revenu favorable demeurent sous-évalués.
Les bénéfices du troisième trimestre de 2025 ont été globalement résilients, 87 % des sociétés de l’indice S&P 500 ayant surpassé les prévisions de bénéfice par action (BPA) au 31 octobre. Mais derrière ces chiffres impressionnants, l’ampleur des bénéfices se réduit. Les marchés récompensent de plus en plus les sociétés et les secteurs qui répondent à deux critères essentiels : 1) Transformer les placements en IA/dépenses en immobilisations en gains crédibles; 2) Exercer ses activités dans des secteurs présentant une qualité structurelle (résilience des flux de trésorerie, bilans sains)
L’une des principales raisons du sous-rendement du secteur de la santé américain cette année est l’incertitude descendante à l’égard des politiques commerciales (c’est-à-dire les droits de douane) et ce qu’elle pourrait signifier pour les marges. Mais début octobre, l’administration Trump a annoncé qu’elle était parvenue à un accord avec une grande société pharmaceutique/biotechnologique (Pfizer), ce qui a sensiblement modifié la confiance.
FNB à revenu fixe
Le COFFRE-FORT
L’analyse des antécédents des principaux indicateurs guides composites nous aide à comprendre où nous en sommes dans le cycle actuel et à mettre en contexte le rendement prévu de divers secteurs de l’économie.
Other Articles
La fin de l’année est une période spéciale. Le ralentissement de la modulation des marchés donne à de nombreux analystes le temps de se débrancher, ce qui amène inévitablement à réfléchir à ce que l’année prochaine réserve. À mesure que les idées commencent à prendre forme, des convictions commencent à se former et l’on se fait une idée générale de l’évolution du marché.
C’est presque toujours un exercice d’humilité.
Par exemple, examinons un sous-ensemble des événements macroéconomiques/boursiers importants de cette année.
Nous reconnaissons que les infrastructures ne suscitent habituellement pas le même enthousiasme que d’autres segments. Par exemple, les « cryptomonnaies » semblent mystérieuses et amusantes, tandis que l’« IA » dégage une aura prisée et tendance. Adopter une position acheteur sur les infrastructures, c’est comme recommander les « plastiques » à quelqu’un dans les années 1960 : ils sont ennuyeux et sécuritaires.
Mais abstraction faite des questions de marque, ennuyeux et sécuritaire peuvent souvent être synonyme de bonne chose dans le monde des placements.
Nous sommes optimistes à l’égard des infrastructures depuis près d’un an. Dans le cadre de notre propre processus d’examen interne, nous avons décidé de passer en revue notre justification dans la présente remarque. Parmi la multitude de raisons que nous aurions pu choisir, il y en a deux intéressantes qui expliquent pourquoi nous croyons toujours qu’investir dans les infrastructures restera attrayant dans les années à venir.
Nous avons récemment revisionné le film classique Les Aventuriers de l’arche perdue, et nous n’avons pas pu nous empêcher de faire une comparaison entre les participants sur le marché qui s’attendaient à ce que la Fed réduise les taux de façon énergique et Indiana Jones qui s’enfuit du rocher vers la sécurité dans la scène d’ouverture.