Les raisons expliquant pourquoi la bulle d’IA n’éclatera pas tout de suite
20 oct. 2025- Il y a une différence importante entre l’essor actuel des dépenses en immobilisations dans le secteur de l’IA et la bulle technologique d’il y a 25 ans. Cela dit, l’essor actuel des dépenses liées à l’IA est en grande partie financé par des flux de trésorerie internes, au lieu d’un financement externe (par emprunt).
- Cependant, nous savons que les engagements relatifs aux dépenses en immobilisations liées à l’IA augmentent. À mesure que ces engagements augmenteront, il sera plus difficile pour la génération actuelle de sociétés technologiques de continuer à les financer à partir de leurs flux de trésorerie d’exploitation actuels, ce qui signifie qu’il y aura plus de financements par emprunt pour les dépenses.
- Pour le moment, nous allons continuer de miser sur le cycle des dépenses en immobilisations liées à l’IA. Nous nous attendons à ce que la croissance soit encore forte pour un ou deux trimestres, et les traitements fiscaux favorables (gracieuseté de la One Big Beautiful Bill Act) devraient continuer de donner un solide coup de pouce.
Fonds en vedette
- FINB BMO MSCI américaines de haute qualité (symbole :ZUQ)
- FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de technologie (symbole :ZWT)
- FINB BMO actions du secteur sélectionné technologies SPDR (symbole :ZXLK)
On fait beaucoup de comparaisons entre l’essor actuel de l’IA et la bulle technologique du tournant du siècle. Ce qui semble préoccupant, c’est la mesure dans laquelle les marchés et l’économie américaine dépendent des dépenses en immobilisations liées à l’IA. En effet, si le résultat de ce boom de l’IA est le même que celui de la bulle technologique, le courant de pensée dominant serait que nous devrions observer un choc important lorsque la « bulle » de l’IA finira par éclater.
Cependant, il y a une différence importante entre l’essor actuel des dépenses en immobilisations dans le secteur de l’IA et la bulle technologique d’il y a 25 ans.
Dans ce dernier cas, les principales sociétés technologiques investissaient massivement dans les infrastructures (surtout les réseaux à fibre optique, les serveurs, les logiciels et les systèmes de TI), mais la plupart de ces dépenses en immobilisations étaient de nature spéculative. Bon nombre de ces sociétés n’avaient pas les bénéfices nécessaires pour soutenir les dépenses à grande échelle, ce qui signifiait qu’elles comptaient fortement sur les capitaux propres (PAPE) et le financement par emprunt pour financer les dépenses en immobilisations. Il s’est ensuivi que, lorsque la bulle technologique a éclaté, la surcapacité des infrastructures a entraîné une dévaluation massive des actifs. Cependant, comme on ne peut pas réduire les dettes dans le passif du bilan, les créanciers ont dû absorber le choc, et le chemin vers les risques systémiques était parfaitement tracé.
Aujourd’hui, la génération actuelle d’entreprises de technologie semble avoir bien compris les leçons du passé. Par exemple, on estime que les sept magnifiques et Oracle ont dépensé plus de 180 milliards de dollars américains en dépenses en immobilisations liées à l’IA au premier semestre de cette année, et que les dépenses totales devraient dépasser les 300 milliards de dollars en 2025. Malgré cela, les flux de trésorerie disponibles (c’est-à-dire les flux de trésorerie d’exploitation moins les dépenses en immobilisations) des grandes dépensières ont été positifs, ce qui indique qu’une grande partie des dépenses ont été financées par des opérations internes plutôt que par du financement externe. Il s’agit d’une bonne nouvelle (voir le graphique 1).
Graphique 1 – Flux de trésorerie disponibles pour les sept magnifiques et Oracle au premier semestre de 2025

Cependant, nous savons que les engagements de dépenses en immobilisations liées à l’IA augmentent. À mesure que ces engagements augmenteront, il sera plus difficile pour la génération actuelle de sociétés technologiques de continuer de les financer à partir de leurs flux de trésorerie d’exploitation actuels. On peut facilement le constater à partir du ratio dépenses en immobilisations/BAIIA, qui nous donne une idée de la proportion des bénéfices d’une société (avant intérêts, impôts et amortissements) qui est réinvestie dans des immobilisations, y compris l’IA. Plus le ratio est élevé, plus il est probable que des pressions s’exerceront sur les flux de trésorerie des entreprises, ce qui signifie qu’elles devront envisager un financement externe (par emprunt) pour maintenir le même rythme de dépenses en immobilisations. Le graphique 2 montre que ce ratio augmente pour les sept magnifiques et Oracle au fil du temps.
Graphique 2 – Le ratio dépenses en immobilisations/BAIIA augmente

Bien entendu, une augmentation du financement par emprunt entraînera certaines complications, dont un examen plus approfondi des taux de rendement des dépenses en immobilisations. Si ces taux ne dépassent pas les seuils de rentabilité minimale, les entreprises risquent de réduire leurs dépenses en IA, une situation dont les marchés ne tiennent pas compte encore (comme nous l’avons mentionné dans des rapports précédents).
Pour le moment, cependant, nous continuerons de miser sur le cycle des dépenses en immobilisations liées à l’IA. Nous nous attendons à ce que la croissance soit encore forte pour un ou deux trimestres, et les traitements fiscaux favorables (gracieuseté de la One Big Beautiful Bill Act) devraient continuer de donner un solide coup de pouce.
Pour le moment, nous continuerons de miser sur ce thème grâce au ZUQ (qui offre une assez grande exposition aux titres technologiques). Dans notre portefeuille tactique, nous continuons de constater la valeur du ZWT. Les investisseurs qui souhaitent investir exclusivement dans le secteur américain des technologies peuvent également envisager de le faire avec ZXLK.
Rendement (%)
Cumul de l’année en cours |
1 mois |
3 mois |
6 mois |
1 an |
3 ans |
5 ans |
10 ans |
Depuis la création |
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7,69 |
4,70 |
8,36 |
10,91 |
13,61 |
26,95 |
15,83 |
16,21 |
16,52 |
|
15,44 |
6,84 |
11,82 |
29,23 |
31,41 |
42,87 |
- |
- |
20,91 |
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Les rendements ne sont pas disponibles, car les données sur le rendement portent sur moins d’un an. |
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Bloomberg et BMO Gestion mondiale d’actifs, au 30 septembre 2025. Date de création : ZUQ, le 5 novembre 2014, ZWT, le 20 janvier 2021, ZXLK, le 4 février 2025.
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