Printemps 2024

Arguments en faveur de l’investissement dans les secteurs de l’alimentation et de l’agriculture

18 avr. 2024

Avec l’augmentation des populations et des préoccupations géopolitiques et climatiques, la sécurité alimentaire est devenue une question d’une importance vitale pour la communauté mondiale. Dans ce contexte, Daniel Stanley, Directeur général, Ventes aux institutions – FNB BMO, soutient que les secteurs de l’alimentation et de l’agriculture devraient être ajoutés aux secteurs des biens de consommation de base et de la consommation discrétionnaire à titre d’éléments clés des portefeuilles des investisseurs.


« Il n’y a pas de meilleur placement pour un pays que de mettre du lait dans ses enfants. » Winston Churchill, 1943

Tout le monde sait que la nourriture et le logement sont les besoins fondamentaux de l’existence humaine, deux éléments qui ont récemment dominé les commentaires sociaux canadiens en raison de la hausse du coût de la vie. L’alimentation, sa production et sa distribution ont été l’un des sujets les plus controversés de l’histoire de l’humanité. La hausse des populations, les changements climatiques et les préoccupations géopolitiques liées à la sécurité alimentaire sont trois enjeux fondamentaux qui soulignent pourquoi l’alimentation et l’agriculture devraient être considérées comme un secteur d’intérêt primaire pour les investisseurs, tout comme les biens de consommation de base et la consommation discrétionnaire. Ces trois thèmes – démographie, environnement et économie – font de l’agriculture un élément essentiel des portefeuilles.

Données démographiques

De nombreux rapports évaluent une hausse prévue de la demande de produits alimentaires à mesure que la population mondiale augmente, mais l’exemple le plus frappant de son importance est peut-être le fait que les Nations Unies ont classé « Éliminer la faim » comme deuxième objectif de développement durable, juste après « Pas de pauvreté »1. Une étude de 2021 prévoit que la demande alimentaire progressera de 35 % à 56 % d’ici 20502. La même étude souligne la hausse remarquable des études sur l’alimentation, ce qui reflète la mesure dans laquelle les gens se rendent compte que la sécurité alimentaire est un élément essentiel des sociétés modernes.

Nombre total (cumulatif) et types d’études mondiales sur la sécurité alimentaire par année

Nombre total (cumulatif) et types d’études mondiales sur la sécurité alimentaire par année

Sources : van Dijk, M., Morley, T., Rau, M.L. et al. A meta-analysis of projected global food demand and population at risk of hunger for the period 2010 – 2050.” Nat Food 2, 494 – 5012021.

Il va sans dire que la progression de la demande de produits alimentaires est inflationniste; la relation bien comprise entre l’offre et la demande signifie que, sans augmentation de l’offre, la hausse de la demande fera grimper les prix.

Facteurs environnementaux

On a beaucoup écrit sur les répercussions que les changements climatiques ont eues et continueront d’avoir sur la production alimentaire. Les régimes météorologiques changent, ce qui provoque des tempêtes et des sécheresses plus violentes dans certaines régions, tout en prolongeant les saisons de croissance dans d’autres. Ajoutez la perte d’habitat et l’extinction des espèces, et il est évident que cela aura des répercussions sur l’agriculture, ce qui devrait faire augmenter les prix. 

Économie

L’inflation du prix des aliments au Canada a fait l’objet de nombreuses discussions dans les médias nationaux, mais il s’agit d’un phénomène mondial. Les politiciens ont raison de souligner que le prix des aliments a augmenté et, selon les Études économiques BMO, « il y a peu de chances qu’un sérieux revirement (du prix des denrées alimentaires) se produise à l’avenir. La hausse de près de 25 % enregistrée ces dernières années est malheureusement destinée à devenir plus ou moins permanente. »2 Il suffit de regarder cet indice des prix des produits agricoles depuis 2015 :

Indices et prévisions des produits de base
(En $ US : 2023100)

Tous les produits de base
Pétrole et gaz
Métaux et minéraux
Produits forestiers
Produits agricoles
Tous les produits de base (en $ CA)
2015
170,1
143,6

229,3

97,5
150,6
154,8
2016
164,6
127,9
237,2
109,7
138,9
155,6
2017
184,7
150,7
255,6
144,1
142,0
171,2
2018
210,1
190,5
265,8
168,1
147,4
194,2
2019
196,7
167,0
271,4
122,9
141,5
186,4
2020
187,4
115,6

301,7

196,9
151,4
178,9
2021
262,9
201,0
354,1
319,5
224,1
235,2
2022
328,3
281,9
426,4
276,4
262,6

313,9

2023
275,0
225,5
395,1
141,2
205,9
265,2
Prévision 2024
237,9
232,6
379,7
163,3
196,5
261,3
Prévision
2025
262,3
219,5
359,3
172,9
208,2
274,3

Source : Études économiques BMO, au 7 février 2024. L’indice des prix des matières premières de BMO Marchés des capitaux est un indice des exportations à pondération fixe qui suit la fluctuation des prix de 20 produits de base essentiels aux exportations canadiennes. Les pondérations représentent la part moyenne de chaque produit de base sur la valeur totale des exportations des 20 produits de base au cours de la période de 2012 à 2021.

Une pandémie mondiale, l’effondrement de la mondialisation et les événements géopolitiques ont tous exercé des pressions à la hausse sur le prix des aliments. 

La thèse de placement

Les investisseurs reconnaissent depuis longtemps les avantages du placement dans les biens de consommation de base (STPL – FINB BMO biens de consommation essentiels mondiaux couvert en dollars canadiens) et dans le secteur de la consommation discrétionnaire (DISC – FINB BMO biens de consommation discrétionnaires mondiaux couvert en dollars canadiens), mais le FINB BMO agriculture mondiale (ZEAT) mérite autant d’attention. La production alimentaire et sa consommation subséquente ne sont pas discrétionnaires mais, puisqu’il ne s’agit pas d’un des principaux secteurs de l’indice S&P 500 ou de l’indice TSX, les investisseurs ont tendance à ne pas l’intégrer à leurs portefeuilles autant que les secteurs comme les technologies, les services financiers, la santé ou l’énergie.

Le ZEAT est un FNB libellé en dollars canadiens qui détient 30 sociétés du secteur agroalimentaire mondial. Chaque société est sélectionnée d’un univers de sociétés toutes capitalisations mondiales et doit avoir une capitalisation boursière d’au moins 500 M$. 

Surtout, les sociétés sont sélectionnées et pondérées selon la qualité en fonction des marges de BAIIA (bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements), les sociétés classées dans le dernier quartile étant exclues.

L’accent mis par le ZEAT sur les bénéfices de qualité, son faible coût (frais de gestion de 0,35 %) et le fait qu’il soit domicilié au Canada en font une solution attrayante pour les investisseurs canadiens qui souhaitent intégrer les solides thèmes de placement que l’agriculture mondiale a à offrir dans la construction de portefeuilles à long terme. 


Pour en savoir plus sur le ZEAT ou pour obtenir d’autres renseignements, communiquez avec votre spécialiste des FNB BMO par courriel.

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