Revenu amélioré grâce à la vente d’options d’achat couvertes
Stratégie et perspectives connexes
Malgré la reprise du risque global au cours des derniers mois, le problème sous-jacent demeure le même. L’intégration du commerce mondial qui dure depuis des décennies – avec les États-Unis à l’épicentre – a été perturbée de façon permanente. Et à moins d’un renversement complet des décisions de l’administration Trump, le régime actuel de barrières commerciales plus élevées devrait perdurer.
De plus, nous semblons également en être aux premiers stades d’une situation plus funeste : une guerre des capitaux. Alors que les membres du Congrès adoptent le projet de loi « One Big, Beautiful Bill », une disposition comme celle de l’article 899, même si elle est exclue, devrait rappeler aux investisseurs non américains que les investissements étrangers sont moins bienvenus qu’ils ne l’étaient dans le passé.
La mise à jour de notre stratégie de portefeuille trimestrielle nous rappelle une leçon importante que nous devons souvent réapprendre : les marchés anticipent terriblement mal les événements non linéaires.
Nous préparons d’ailleurs cette édition juste avant la date de publication prévue de la note d’information sur la politique commerciale « America First ». Cette publication devrait recommander la mise en œuvre de tarifs douaniers supplémentaires pour chaque pays selon le principe de réciprocité, ainsi que d’autres barrières non tarifaires.
En outre, les exonérations de tarifs douaniers sur les importations en provenance du Canada et du Mexique conformes à l’ACEUM devraient expirer le 2 avril, mais le risque de préjudice pour les secteurs de l’automobile, des semi-conducteurs et des produits pharmaceutiques en particulier demeure important.
Ces derniers temps, on a beaucoup parlé sur les marchés de l’« exception américaine », et à raison. Au cours des deux dernières années, l’indice de référence S&P 500 a augmenté d’au moins 25 %. D’ailleurs, depuis la fin de 2018, il a progressé de près de 160 % et enregistré un rendement annuel moyen de 18,6 %. Sans manquer de respect aux autres grands marchés développés, il n’y a qu’aux États-Unis qu’un investisseur pouvait espérer humer de tels chiffres.
Idées d’opérations et balados connexes
Plus de 30 FNB BMO dont le rendement est de 5 % ou plus